Unnouveau calibrage des appareils de comptage des cellules du lait, vouĂ© Ă  ĂȘtre harmonisĂ© Ă  l’international, devrait faire son apparition en France dans les mois qui viennent. Comme rĂ©vĂ©lĂ© par nos collĂšgues de l’ Éleveur laitier en septembre 2020, l’ Ă©talonnage du comptage des cellules somatiques du lait va bientĂŽt Ă©voluer. Nous avions prĂ©vu de revoir rĂ©guliĂšrement le mode de calcul pour adapter au fil du temps la sĂ©lection de la race aux attentes des Ă©leveurs", explique Thierry MĂ©nard, directeur de Prim’Holstein France. "Or, avec l’actuel Isu, datant de 2012, nous constations un dĂ©calage sur la production, en particulier concernant la grille actuelle de paiement du lait qui valorise les taux. Lesgrilles de paiement en fonction de la qualitĂ© dĂ©livrĂ©e ont Ă©tĂ© validĂ©es par l’UE et ne sont pas remises en question. La mise en place de ce nouvel Ă©talon a Ă©tĂ© initiĂ©e, Ă  la demande du Cniel, au niveau de la FĂ©dĂ©ration internationale du lait (Fil) afin d’aboutir, aprĂšs dix ans de travaux et d’expertises, Ă  une meilleure uniformitĂ© des rĂ©sultats d’analyse de SuccombezĂ  notre dĂ©licieuse glace Noisette 100% lait de bufflonne Français Sans matiĂšre grasse ajoutĂ©e, sans arĂŽme, sans colorant, ni conservateur Commandes expĂ©diĂ©es en 48h/72h CE QU'IL Y A DANS NOS GLACES FormulĂ©e Ă  base de lait de bufflonne français et de noisettes du PiĂ©mont en Italie accompagnĂ© d'Ă©clats de no Leresponsable du laboratoire informe dans les plus brefs dĂ©lais le prĂ©fet du dĂ©partement (DD[CS]PP) du producteur de lait de tout rĂ©sultat non conforme : dĂ©passement des seuils rĂ©glementaires dĂ©finis au III du chapitre Ier de la section IX de l'annexe III du rĂšglement (CE) n° 853/2004 pour les germes Ă  30 °C et les rĂ©sidus d'antibiotiques pour les laits de vache, de Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Alsace Lait lait non OGM - 369,1 - 374,1 444,1 374,1 444,1 369,1 424,1 359,1 414,1 354,1 404,1 354,1 374,1 349,1 359,1 344,1 354,1 344,1 364,1 354,1 364,1 359,1 Fromagerie Ermitage UAC lait non OGM - 402,1 - 401,1 444,1 394,1 424,1 374,1 389,1 364,1 389,1 364,1 409,1 364,1 405,57 364,1 404,1 364,1 412,1 387,1 412,1 387,1 402,1 387,1 Fromagerie Ermitage ULV lait non OGM - 387,57 - 387,57 432,57 382,57 422,57 372,57 387,57 362,57 387,57 362,57 407,57 362,57 405,57 362,57 402,57 362,57 397,57 372,57 397,57 372,57 387,57 372,57 Savencia APLBG-Haute-Marne - 388,37 489,37 389,37 474,13 374,13 439,13 369,13 439,13 359,13 439,13 349,13 404,13 356,13 404,13 356,13 404,13 356,13 378,34 349,63 393,58 364,87 388,37 364,87 Eurial Ultra Frais CoopĂ©rative laitiĂšre de CĂŽte d Or - 377,32 461,32 377,32 461,32 377,32 451,32 361,32 439,05 346,32 439,05 346,32 425,05 346,32 411,05 346,32 401,05 346,32 374,32 346,32 368,32 346,32 371,32 346,32 Ucafco Monts et Terroir-Sodiaal - 374,05 436,05 376,05 432,63 364,95 433,49 348,17 439,59 343,02 421,04 340,34 427,41 344,21 405,33 85,"prix2" /> rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s -> Changement. Francis Bony a Ă©tĂ© sĂ©duit par les bufflonnes. © FrĂ©dĂ©rique Ehrhard Valeur ajoutĂ©e. Le GIE ChĂątaigneraie s’est lancĂ© dans la transformation. Pour se dĂ©marquer tout en amĂ©liorant la valorisation du lait de vache, il mise sur des fromages mixtes intĂ©grant du lait de bufflonne. Quatre adhĂ©rents en produisent dĂ©jĂ . Il y a quatre ans, le GIE ChĂątaigneraie a dĂ» changer de stratĂ©gie. Créé en 1994 par des Ă©leveurs qui avaient quittĂ© Lactalis, ce groupement livrait 20 millions de litres de lait standard au groupe 3A. En 2013, le contrat a pris fin. Nous avons d’abord nouĂ© un partenariat avec la coopĂ©rative laitiĂšre de Bouriannes, qui fabriquait des fromages Ă  Jaleyrac, dans le Cantal. Puis celle-ci a dĂ©posĂ©... Vous avez parcouru 6% de l'article > AccĂ©dez Ă  tous les articles > Recevez la newsletter > Recevez 2 numĂ©ros chez vous Il y a quatre ans, le GIE ChĂątaigneraie a dĂ» changer de stratĂ©gie. Créé en 1994 par des Ă©leveurs qui avaient quittĂ© Lactalis, ce groupement livrait 20 millions de litres de lait standard au groupe 3A. En 2013, le contrat a pris fin. Nous avons d’abord nouĂ© un partenariat avec la coopĂ©rative laitiĂšre de Bouriannes, qui fabriquait des fromages Ă  Jaleyrac, dans le Cantal. Puis celle-ci a dĂ©posĂ© le bilan. Nous avons alors dĂ©cidĂ© de devenir nous-mĂȘmes transformateurs et de reprendre cet atelier. C’est un challenge ! Nous devons rentabiliser l’investissement tout en maĂźtrisant un nouveau mĂ©tier », explique Christian Broussal, prĂ©sident du GIE Ă  Maurs Cantal, le GIE rassemble actuellement quarante-quatre Ă©leveurs du Cantal, de l’Aveyron et du Lot, qui produisent 13 millions de litres de lait de vache et 400 000 litres de lait de bufflonne. Nous avons introduit des bufflonnes dans les annĂ©es 2000 pour permettre Ă  nos adhĂ©rents limitĂ©s en rĂ©fĂ©rences de se dĂ©velopper, le lait de bufflonne n’étant pas soumis aux quotas », prĂ©cise-t-il. Mais conduire deux troupeaux laitiers sur une exploitation n’est pas facile. Et malgrĂ© un prix du lait valorisant, peu d’éleveurs ont choisi d’abandonner les vaches pour ne traire que des bleu mixte aux deux laitsCette production, longtemps restĂ©e marginale dans le GIE, retrouve aujourd’hui un intĂ©rĂȘt stratĂ©gique. Jusqu’à prĂ©sent, le lait de bufflonne Ă©tait vendu Ă  la fromagerie Castellano, dans les Bouches-du-RhĂŽne, qui fabrique de la mozzarella, ou transformĂ© en piastrellou, une pĂąte molle 100 % bufflonne mise au point par le GIE et fabriquĂ©e par un prestataire. Pour amĂ©liorer la valorisation du lait de vache, nous avons créé un bleu mixte associant les deux laits, qui plaĂźt beaucoup. Et nous nous prĂ©parons Ă  lancer une mozzarella mixte elle aussi », dĂ©taille Jean-François Roumeau, directeur du GIE. La demande est forte pour la mozzarella, d’autant qu’elle sera 100 % made in France. Mais le process de la pĂąte filĂ©e n’est pas facile Ă  maĂźtriser. Il faut ĂȘtre rĂ©gulier en qualitĂ© et assurer une bonne conservation du produit. Nous y travaillons ! » race rustiqueUne fois que ce process sera au point, il faudra augmenter la production de lait de bufflonne pour rĂ©pondre Ă  la demande. Pour l’instant, seuls quatre adhĂ©rents en Bony, installĂ© Ă  Almont-les-Junies Aveyron, est l’un d’eux. Il a rejoint le GIE en 2002. Le prix payĂ© Ă©tait plus Ă©levĂ© que chez Lactalis, et l’ambiance conviviale au sein de ce petit groupe », se souvient-il. À l’époque, il produisait 150 000 litres de lait avec 25 simmentals sur 46 ha. En 2006, il a eu l’occasion de visiter l’exploitation d’une adhĂ©rente Ă©levant des bufflonnes. J’ai Ă©tĂ© sĂ©duit par cet animal ! » note-t-il. En 2008, la chute du prix du lait l’a amenĂ© Ă  se poser des questions. Pour m’en sortir, j’aurais pu passer en bio. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© me jeter Ă  l’eau et remplacer les vaches par des bufflonnes. »Il n’a pas eu Ă  acheter de cheptel. Les animaux, qui appartenaient Ă  une structure collective créée en parallĂšle du GIE, ont Ă©tĂ© mis gratuitement Ă  sa disposition. Avec la vente de mon troupeau et la prime Ă  la cessation laitiĂšre, j’ai ainsi pu financer l’agrandissement de la stabulation », prĂ©cise Francis Bony. C’était dĂ©gager un revenu avec les bufflonnes, il faut en Ă©lever un plus grand nombre, car elles ne produisent, en moyenne, que 2 500 litres. Leurs besoins alimentaires sont infĂ©rieurs d’un tiers Ă  ceux des vaches. Aujourd’hui, avec 65 bufflonnes sur 46 ha, je reste autonome », souligne l’éleveur. Avec une retenue de 22 000 m3, il irrigue 11 ha de maĂŻs ensilage avec du ray-grass en dĂ©robĂ©e, ainsi que 4 ha de luzerne sur lesquels il fait quatre la lactation, il distribue aux bufflonnes une ration Ă  base d’ensilage de maĂŻs et d’herbe, de luzerne et de cĂ©rĂ©ales. Les taries et les jeunes reçoivent un peu de cette ration complĂ©tĂ©e par du foin. J’ai essayĂ© de donner du correcteur azotĂ©, mais les bufflonnes ne le valorisent pas. Pour Ă©quilibrer la ration, j’ai introduit de la luzerne dans mon assolement, et je n’achĂšte plus de tourteau », explique l’éleveur. Les bufflonnes vĂȘlent sans problĂšme et n’ont pas de mammites. TrĂšs rustiques, elles ne demandent pas de dĂ©parasitage ni de soins vĂ©tĂ©rinaires, autant de frais en bonne rentabilitĂ©Le prix de base du lait est de 660 €/1000 litres en hiver et 780 € en Ă©tĂ©. Il y a une grille de paiement en fonction de la composition. Sur mon exploitation, avec de bons taux je perçois, en moyenne, 740 €/1000 l », note-t-il. Le produit lait est bien meilleur voir tableau qu’avec les vaches. Par contre, Francis Bony ne vend ni rĂ©formes ni petits buffles. C’est la SARL Bufflonnes du Sud, propriĂ©taire de tout le cheptel, qui s’en charge et rĂ©cupĂšre le montant de ces ventes, avec lequel elle finance l’élevage des femelles de renouvellement. J’en Ă©lĂšve actuellement vingt-trois, pour lesquelles je perçois une pension de un euro par jour et par tĂȘte », bufflonnes sont faciles Ă  conduire, mĂȘme si elles ont leur caractĂšre voir encadrĂ© p. 90. Elles demandent plus de travail au quotidien. Pour en traire quarante avec sept postes, il me faut deux heures. » Mais en face de cette contrainte, il y a du revenu. La rentabilitĂ© est bien meilleure qu’avec les vaches. J’ai retrouvĂ© des perspectives Ă©conomiques, c’est rassurant. Et ce sera positif aussi pour transmettre l’exploitation », apprĂ©cie Francis dĂ©velopper cette production, le GIE a embauchĂ© une technicienne. Elle va accompagner les Ă©leveurs et Ă©tablir des rĂ©fĂ©rences techniques et Ă©conomiques. Pour pouvoir discuter avec les banquiers et installer des jeunes, c’est indispensable », explique Christian Broussal. Il faut aussi crĂ©er une filiĂšre viande. Actuellement, peu d’abattoirs acceptent de prendre des bufflonnes de rĂ©forme, et ils les payent Ă  un prix trĂšs bas », note-t-il. La viande, peu grasse, a pourtant des qualitĂ©s. Nous sommes en train de faire des tests avec des bouchers locaux pour trouver de meilleurs dĂ©bouchĂ©s », ajoute Jean-François en gammePour revaloriser le lait de vache, l’équipe du GIE ne mise pas que sur les fromages mixtes au lait de bufflonne. L’atelier de Jaleyrac Ă©tant Ă©quipĂ© pour la fabrication de cantal, ils ont commencĂ© par dĂ©velopper cette appellation. Mais celle-ci reste positionnĂ©e Ă  des prix bas sur le marchĂ©, ce qui limite la valeur ajoutĂ©e. En faisant des animations dans les magasins, nous avons constatĂ© que le cantal est un peu dĂ©laissĂ© par les consommateurs. Cela nous a interpellĂ©s », note Christian revaloriser ce fromage, ils ont entrepris de se dĂ©marquer en amĂ©liorant la qualitĂ©. C’est en bonne voie. Aujourd’hui, nous produisons surtout du cantal au lait cru. Il est apprĂ©ciĂ© et nos ventes progressent », souligne Jean-François Roumeau. En parallĂšle, le GIE s’est diversifiĂ© dans la production de tomes et de tomettes avec du lait standard, du lait bio et du lait mixte vache et bufflonne. Il produit Ă©galement de la tome fraĂźche pour des entreprises fabriquant de l’aligot, un crĂ©neau sur lequel la demande progresse dĂ©pendants du marchĂ© du laitLe prix de base du lait de vache en conventionnel s’est stabilisĂ© Ă  300 €/1000 litres, auxquels s’ajoutent des primes en AOP de 30 Ă  45 €. Pendant la crise de 2015-2016, nous Ă©tions descendus durant quelques mois jusqu’à 220 €. Nous avons redressĂ© la barre, c’est une premiĂšre Ă©tape. Aujourd’hui notre prix dĂ©pend moins du marchĂ© du lait, trĂšs fluctuant, et plus de celui des fromages. Mais cela ne suffit pas pour rĂ©tablir l’équilibre sur nos exploitations, nous devons encore progresser », affirme Christian prĂšs de 40 % du volume est transformĂ©. Le reste est vendu sous contrat en lait standard et collectĂ© par Biolait pour le lait bio. Avec du lait AOP pasteurisĂ©, de l’AOP cru, du standard, du lait bio et du lait de bufflonne, nous avons une palette pour constituer notre gamme, commercialisĂ©e sous la marque L’Éleveur Occitan », relĂšve Jean-François valoriser cette marque, le GIE travaille au niveau national avec des rĂ©seaux spĂ©cialisĂ©s, comme Biocoop ou Grand Frais, et avec des grossistes. Dans le Sud-Ouest, nous fournissons des GMS locales, des restaurateurs et des crĂ©miers. » De plus, les ventes de fromages ont augmentĂ© de 25 % ces trois derniers mois. De nouveaux produits comme les yaourts au lait de bufflonne sont en phase de test. Nous avons de bons retours des clients sur notre gamme, c’est motivant ! »Chez Francis Bony, Le chiffre d’affaires lait a progressĂ© de 49 %20082017Surface46 ha46 haCheptel25 simmentals65 bufflonnesProduction de lait150 000 l100 000 lTaux butyreux44 g/l85 g/lTaux protĂ©ique35 g/l45 g/lPrix moyen du lait330 €/1 000 l740 €/1 000 lChiffre d’affaires lait49 500 €74 000 € + 49 % Stabulation. Les bufflonnes n’aiment pas ĂȘtre bloquĂ©es au cornadis © Calendrier. Des lactations trĂšs courtes La gestation des bufflonnes dure dix mois et la lactation de quatre Ă  dix mois. Pour assurer une production de 100 000 l par an, Francis Bony Ă©lĂšve 65 bufflonnes et en trait en moyenne 40. Je laisse le buffle toute l’annĂ©e dans le troupeau. Mais elles mettent bas surtout en juillet, aoĂ»t et septembre. Avec des lactations courtes, ce n’est pas Ă©vident d’avoir du lait l’étĂ© au moment oĂč il y a une forte demande pour la mozzarella. »Pour Ă©taler la production, il met les jeunes femelles Ă  la reproduction en fĂ©vrier ou mars. Elles mettent ainsi bas en dĂ©cembre ou janvier, Ă  un Ăąge moyen de trois ans. Au dĂ©but de leur premiĂšre lactation, elles ont parfois du mal Ă  donner leur lait. Je leur fais alors des injections d’ocytocine, le temps qu’elles s’habituent. » Lorsque ce n’est pas le cas, il les rĂ©forme. Cette annĂ©e, j’ai dĂ» en rĂ©former quatre sur douze, l’an dernier aucune. C’est trĂšs variable. Il faut prĂ©voir plus de renouvellements que nĂ©cessaire. Mais une fois que les bufflonnes ont fait deux lactations sans problĂšme, leur longĂ©vitĂ© est excellente. J’en ai une de 17 ans ! » Au quotidien. Des animaux trĂšs attachants Les Ă©leveurs qui viennent les voir arrivent souvent en pensant que ce sont des animaux agressifs. Ils se rendent compte que ce n’est pas du tout le cas. Elles ont leur caractĂšre. Si l’une d’elles veut monter sur le quai de traite de gauche, c’est inutile d’essayer de la faire passer Ă  droite. Mais une fois que la confiance s’est installĂ©e, elles deviennent affectueuses », affirme Francis Bony. Les bufflonnes sont mĂȘme plutĂŽt craintives. &2 class="card-title"> Le prix du lait allemand continue son ascension En 2019, la rĂ©gion Occitanie comptabilisait prĂšs de 120 300 vaches laitiĂšres pour une production de 702 millions de litres de lait soit 3% des volumes nationaux. La production est concentrĂ©e dans le sud du Massif Central Aveyron, Lot, LozĂšre et Tarn et dans les PyrĂ©nĂ©es pour une plus faible plusieurs annĂ©es, l’activitĂ© laitiĂšre est en perte de vitesse. Cette diminution est contrastĂ©e suivant les dĂ©partements. Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, elle a diminuĂ© de plus de la moitiĂ© pour les dĂ©partements du Gard -87%, du Gers -63% et de l’Aude -57%. Pour les dĂ©partements de la LozĂšre, du Tarn et du Lot, la baisse de production est plus faible bien qu’importante de -30 Ă  -14%. Depuis 2015, la production est aussi orientĂ©e Ă  la baisse pour l’Aveyron, dĂ©partement traditionnellement moteur. Home > ActualitĂ©s > Etat GĂ©nĂ©raux de l’Alimentation FiliĂšre lait de vache pour un ... LAIT Au-delĂ  d'obtenir la rĂ©gulation des marchĂ©s au niveau europĂ©en, la ConfĂ©dĂ©ration paysanne appelle Ă  la construction d'une filiĂšre laitiĂšre française transparente et Ă©quitable, sur le plan Ă©conomique, social et environnemental. Le prix payĂ© au producteur est aujourd'hui Ă©tabli suivant des indicateurs prenant principalement en considĂ©ration les valorisations beurre/poudre et des diffĂ©rentiels de prix avec l'Allemagne. C'est largement insatisfaisant. Toutes les valorisations doivent ĂȘtre prises en compte pour la dĂ©termination du prix payĂ© au producteur et ainsi s'affranchir de cette situation absurde de non-valorisation du marchĂ© intĂ©rieur pour les producteurs. Il faut cesser ces batailles intestines entre industrie et grande distribution sur le dos des D'un cĂŽtĂ©, nous avons des industriels qui bloquent toute contractualisation sur la base d'un prix rĂ©munĂ©rateur au producteur. De l'autre cĂŽtĂ©, nous avons une grande distribution qui se prĂ©sente comme prĂȘte Ă  revaloriser le marchĂ© intĂ©rieur Ă  condition d'avoir une garantie de retour de marge aux avec des marques comme "C'est qui le patron" qui garantit un prix de base Ă  39 centimes le litre. Nous proposons qu'elle traduise en actes son discours volontariste en contribuant Ă  un retour gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  l'ensemble des producteurs des valorisations rĂ©alisĂ©es sur le marchĂ© intĂ©rieur. Cette approche de filiĂšre Ă©quitable peut ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e par les contrats en cascade afin de garantir un prix rĂ©munĂ©rateur au producteur, et en mĂȘme temps une montĂ©e en gamme qualitative pour l'ensemble des consommateurs. Notre proposition est une base de discussions pour construire un marchĂ© intĂ©rieur 100% Ă©quitable et un juste retour des valorisations rĂ©alisĂ©es sur les marchĂ©s export » Dans le mĂȘme esprit que les discussions des Etats gĂ©nĂ©raux de l'alimentation, nous revendiquons ainsi que la filiĂšre mette en place des contrats tripartites ou en chaĂźne » entre producteurs-transformateurs-distributeurs-restauration hors domicile. Le retour de cette valorisation du marchĂ© intĂ©rieur vers le producteur devra ĂȘtre forfaitaire afin de maintenir un tissu de fermes dense sur le territoire. Cette plus-value gĂ©nĂ©rĂ©e par l'engagement sur les dynamiques territoriales permettra un prix payĂ© au producteur bien plus Ă©levĂ©. Le prix rĂ©munĂ©rateur de base serait revalorisĂ© pour un lait français sans OGM 100% horizon 2021, garant d'une montĂ©e en gamme pour le consommateur français. Les autres valeurs rĂ©alisĂ©es par les producteurs devront ĂȘtre dĂ©finies plus-value dans la grille de paiement Ă  la qualitĂ© du lait pĂąturage... et viendront s'ajouter Ă  ce socle de base. L'intĂ©gration de ces propositions dans le plan de filiĂšre doit permettre une relation gagnant-gagnant de tous les maillons, sans que l'un ait l'impression d'ĂȘtre la variable d'ajustement des autres. Les stratĂ©gies export devront alors dĂ©gager leurs propres bĂ©nĂ©fices, sans marge de pĂ©rĂ©quation avec le marchĂ© intĂ©rieur qui serait stabilisĂ© et sĂ©curisĂ© jusqu'au producteur, protĂ©gĂ© des fluctuations du marchĂ© mondial. L'ensemble des opĂ©rateurs Ă©conomiques sera alors davantage responsabilisĂ©, notamment par une meilleure lisibilitĂ© sur les valorisations du marchĂ© export et sur la valeur ajoutĂ©e gĂ©nĂ©rĂ©e et distribuĂ©e aux divers maillons de la filiĂšre. Reste maintenant aux acteurs de la filiĂšre Ă  prouver leur "bonne foi" en gĂ©nĂ©ralisant cette approche vertueuse sur l'ensemble des produits laitiers commercialisĂ©s en France, garantissant le maintien des dynamiques territoriales. Milk Planet > L’économie laitiĂšre PubliĂ© le , mis Ă  jour le La filiĂšre laitiĂšre est l’un des leaders de l’agro-alimentaire, elle-mĂȘme industrie au poids Ă©conomique important dans le monde. L’Europe occupe une place de choix dans ce marchĂ©, la France et l’Allemagne en tĂȘte. A l’international, la filiĂšre est marquĂ©e par de forts contrastes et l’émergence de nouveaux pays. Parmi eux, la Chine et surtout l’Inde, qui s’est hissĂ©e en 2001 au rang convoitĂ© de premiĂšre nation productrice de lait de la planĂšte. De la traite Ă  l’assiette, le lait subit une sĂ©rie de processus de haute technicitĂ©, dont certains sont effectuĂ©s sur place, directement Ă  la ferme. Ces mesures visent Ă  assurer la sĂ©curitĂ© alimentaire du produit fini. Dans les entreprises, divers mĂ©tiers composent la chaĂźne de transformation laitiĂšre. Les innovations font l’objet d’investissements soutenus. Les produits laitiers sont devenus en quelques milliers d’annĂ©es un aliment pivot de la nutrition humaine. Ils sont consommĂ©s rĂ©guliĂšrement et en quantitĂ©, particuliĂšrement en Europe et aux Etats-Unis. Les Français figurent parmi les plus grands amateurs. Les comportements des consommateurs divergent en fonction du produit, du moment de la journĂ©e, de l’ñge, si l’on est un homme ou une femme. Les produits laitiers bĂ©nĂ©ficient d’une image forte et positive, d’un aliment alliant santĂ© et plaisir. La filiĂšre du lait prĂ©sente, pour chaque rĂ©gion du globe, ses propres caractĂ©ristiques d’élevage, de rendements, de modĂšle Ă©conomique. La France est une terre de fortes traditions laitiĂšres. L’industrie du lait y est puissante, moderne, et rivalise avec les secteurs de la chimie et de la sidĂ©rurgie. Le pays compte 5 groupes laitiers classĂ©s parmi les 25 premiers groupes laitiers mondiaux. Mais, aux cĂŽtĂ©s de ces structures de dimension internationale, on trouve Ă©galement foison d’exploitations artisanales. L’Ouest s’affirme comme la premiĂšre rĂ©gion laitiĂšre du pays. Le vieux continent est l’une des grandes puissances mondiale du lait. L’UE Ă  27 est le premier producteur mondial de lait de vache devant les USA. Pour Ă©viter la surproduction, Le marchĂ© europĂ©en obĂ©it Ă  des lois de quotas depuis le milieu des annĂ©es 80. Ce systĂšme sera supprimĂ© par la Commission europĂ©enne en 2015. Le reste du monde comprend notamment l’Asie et les continents amĂ©ricains, autres gĂ©ants du lait. Ils sont marquĂ©s par de fortes disparitĂ©s. L’histoire de la production de lait, les objectifs de production, les rendements et la taille des exploitations y sont trĂšs diffĂ©rents. L’Inde et la Chine se distinguent par le rĂ©cent et exponentiel dĂ©veloppement de leur Ă©conomie laitiĂšre.

grille de paiement du lait de vache 2021