LaMaison de l'horreur . La maison de lhorreur 1999 streaming. Publié le: 10.12.2021. Recherche un film d'horreur scandinave sur un enfant demoniaque. Installé tranquillement, je ne m'ennuie pas, au contraire, impatient que les choses se présentent devant moi, je suis cool devant un film que je sens plutÎt bien. Je déteste ce film!! Share on facebook Share on twitter Chateau de
AccueilFlynn Carson et les nouveaux aventuriers La maison de l'horreur. Flynn Carson et les nouveaux aventuriers - La maison de l'horreur. Les bibliothĂ©caires se rendent dans une petite ville voisine de New York, pour enquĂȘter sur la disparition d'un chasseur d'ovnis. Ils dĂ©couvrent le secret de la commune : elle a fait l'objet, un siĂšcle auparavant, d'une expĂ©rience menĂ©e par
SarahWolfe, seule survivante du drame qui sâest dĂ©roulĂ© des annĂ©es auparavant dans la maison de lâhorreur, est retrouvĂ©e morte. Si tout laisse penser Ă un suicide, sa sĆur Ariel tente de dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ©. La jeune femme est prise en otage par un groupe dâarchĂ©ologues qui pense quâelle dĂ©tient les informations de sa soeur. Ceux-ci dĂ©cident de lâemmener dans la fameuse
Toutesles informations sur La Maison de l'horreur, film réalisé par William Malone avec Geoffrey Rush et Famke Janssen sorti en 2000. Synopsis : Le
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Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd. » Je suis nĂ© avec le diable en moi. Herman Mudgett Holmes est lâun des premiers serial-killers amĂ©ricains et son histoire est stupĂ©fiante, autant pour le cynisme et lâĂ©pouvantable froideur dont il faisait preuve que pour la chance insolente dont il bĂ©nĂ©ficia pendant des annĂ©es. Le Dr Holmes Ă©tait un homme charismatique et monstrueux, tel que le cinĂ©ma oĂč la littĂ©rature nous en proposent parfois. En 2003, un roman a Ă©tĂ© Ă©crit par Erik Larson, Le Diable dans la Ville Blanche The Devil in the White City Murder, dont Leonardo Di Caprio, fascinĂ© par le personnage, a rachetĂ© les droits en 2010 afin dâen rĂ©aliser un film. NĂ© le 16 mai 1861, Ă Gilmanton, dans le New Hampshire, Herman Webster Mudgett, plus connu sous le pseudonyme du Dr. Henry Howard Holmes, Ă©tait le fils de Levi Horton Mudgett et Theodate Page Price, de fervents mĂ©thodistes qui Ă©taient arrivĂ©s avec les premiers colons. Herman Ă©tait le troisiĂšme enfant de la famille et tout comme ses frĂšres et sĆurs, Ellen, Arthur et Henry, il reçut une Ă©ducation stricte, ses parents nâhĂ©sitant pas Ă les enfermer au grenier pendant toute une journĂ©e, sans manger et avec interdiction de parler, pour les punir. Son pĂšre, qui Ă©tait agriculteur, pouvait Ă©galement se montrer violent lorsquâil avait bu, ce qui Ă©tait jeune garçon Ă©tait un enfant solitaire, et son unique ami mourut alors quâils jouaient tous les deux. Il semblait curieusement dĂ©tachĂ©, attaquant parfois les animaux dans les bois et les dissĂ©quant alors quâils Ă©taient encore en vie. Les enfants de son Ăąge le trouvaient arrogant, et le tenaient Ă lâĂ©cart, le malmenant souvent. Un jour, aprĂšs avoir dĂ©couvert quâil craignait de rentrer dans le bureau du mĂ©decin, des Ă©lĂšves de sa classe lâobligĂšrent Ă regarder et toucher un squelette humain. Ils voulaient lâeffrayer, mais contre toute attente, le jeune garçon parut Ă©trangement fascinĂ©. MalgrĂ© toutes ces Ă©trangetĂ©s, Herman grandit et devint un charmant jeune homme, poli, brillant, et particuliĂšrement flatteur. A 16 ans, il quitta la maison familiale et devint enseignant puis le 4 juillet 1878, Ă force de cajoleries, il rĂ©ussit Ă Ă©pouser Clara Lovering, une jeune femme de bonne famille dont il eut un fils, Robert. En 1882, il parvint Ă la convaincre de financer ses Ă©tudes de mĂ©decine Ă lâUniversitĂ© du Vermont mais lâannĂ©e suivante, aprĂšs avoir sâĂȘtre emparĂ© de son lâargent, il lâabandonna sans Ă©tat dâĂąme et partit terminer ses Ă©tudes Ă lâUniversitĂ© du Michigan. Clara retourna alors dans le New Hampshire avec son fils et jamais elle ne revit son mari. Clara Lovering Une fois lâargent de sa femme dilapidĂ©, Herman monta une escroquerie aux assurances avec lâun de ses camarades. Le jeune homme en question devait prendre une assurance-vie et se cacher durant un certain temps puis, aprĂšs une pĂ©riode convenable, Herman devait sortir un cadavre de la morgue et le prĂ©senter comme celui de son complice. A cette Ă©poque, les moyens dâidentification restaient encore rudimentaires, et leur plan connut un grand succĂšs. Un peu plus tard, alors quâil poursuivait toujours ses Ă©tudes, il fut engagĂ© comme commis dans une pharmacie et rĂ©itĂ©ra une nouvelle fois lâescroquerie aux assurances, se servant dâun autre cadavre pour parvenir Ă ses fins. En 1884, prĂšs avoir obtenu son diplĂŽme de mĂ©decine, Herman pratiqua un certain temps dans lâĂ©tat de New York puis il dĂ©mĂ©nagea Ă Chicago, oĂč il dĂ©buta sa carriĂšre dans lâindustrie pharmaceutique, sâengageant Ă©galement dans des affaires douteuses et la vente de remĂšdes » miracles » sous le nom de HH Holmes. Peu de temps aprĂšs, il enseigna dans le comtĂ© de Clinton, logeant dans la maison dâun fermier prĂšs du village de Mooreâs Forks. LĂ , il rĂ©ussit Ă sĂ©duire lâĂ©pouse de lâagriculteur, puis une nuit il sâenfuit, laissant derriĂšre lui des factures impayĂ©es et sa malheureuse maitresse qui se faisait maintenant appeler M. Holmes, se rendit alors Ă Philadelphie, oĂč il occupa un poste de gardien au Norristown Asile pendant un court laps de temps. Puis, cette expĂ©rience » lui faisant horreur , il se fit embaucher dans une pharmacie, mais peu de temps aprĂšs, un client qui avait pris lâune de ses prĂ©parations mourut subitement, et il quitta prĂ©cipitamment la ville. De retour Ă Chicago, Herman fit alors la connaissance de Myrtle Belknap, une jeune femme quâil Ă©pousa le 28 janvier 1887 et dont il eut une fille, Lucy. Quelques semaines plus tard, Herman, qui Ă©tait toujours mariĂ© Ă Clara, tenta de demander le divorce de sa premiĂšre femme, mais la procĂ©dure ne fut finalisĂ©e quâen 1891. Peu de temps aprĂšs, il emprunta 2500$ Ă lâun des oncles de Myrtle, puis imitant sa signature pour en obtenir 2500 de plus, il se fit construire une maison dans une banlieue chic au nord de Wilmette. Craignant que lâhomme ne dĂ©couvre le subterfuge, Herman lâinvita Ă monter sur le toit de lâĂ©difice mais, ce dernier, en proie au vertige, refusa sa proposition. Lorsque le faux fut dĂ©couvert, Myrtle supplia son oncle de ne pas porter plainte, et ce dernier y consentit. » Si jây Ă©tais montĂ©, le faux nâaurait probablement jamais Ă©tĂ© dĂ©couvert, car je nâaurais plus Ă©tĂ© lĂ pour mâen apercevoir, » dĂ©clara-t-il plus tard. John Belknap, le pĂšre de Myrtle, raconta que son gendre avait tentĂ© de le tromper en mettant son nom sur certains actes de propriĂ©tĂ©. Il affirma Ă©galement quâil avait essayĂ© de lâempoisonner lorsquâil lâavait confrontĂ© aux faux papiers. La Maison de Willmett En aoĂ»t 1887, Herman, qui passait la plupart de son temps Ă Chicago, fit la connaissance du Dr Elizabeth S. Holton, qui possĂ©dait une pharmacie du Ă lâangle de la 63e rue et de la rue Wallace. Son mari souffrant dâun cancer, Mme Holton tenait seule lâofficine et usant de ses charmes, Herman rĂ©ussit Ă sây faire engager comme pharmacien. Au dĂ©but, Mme Holton nâeut pas Ă se plaindre de ses services. Son nouvel employĂ© se montrait travailleur, il impressionnait les clients grĂące Ă ses connaissances mĂ©dicales et son pouvoir de sĂ©duction Ă©tait tel que de nombreuses femmes venaient Ă la boutique juste pour avoir le plaisir de flirter avec lui. Herman commença alors Ă la manipuler, tentant de la convaincre de lui vendre la pharmacie, et elle finit par cĂ©der. A la mort de son mari, Herman devint propriĂ©taire de la pharmacie et de lâappartement qui se trouvait juste au-dessus, que Mme Holton continua cependant Ă occuper, comme il le lui avait promis. Peu de temps aprĂšs, constatant quâil ne payait ses traites, selon leur accord il devait rembourser un certain montant chaque mois, elle se rĂ©solut Ă prendre un avocat puis brusquement, elle disparut. A ceux qui sâĂ©tonnĂšrent de son absence, Herman rĂ©pondit quâelle Ă©tait allĂ©e voir de la famille en Californie, et quand ils sâinquiĂ©tĂšrent de ne pas la voir revenir, il dĂ©clara quâelle sây plaisait tellement quâelle avait dĂ©cidĂ© dây rester. Le logement du premier Ă©tant dĂ©finitivement libĂ©rĂ©, Herman sâempressa de sây installer et peu de temps aprĂšs, la ravissante Julia Connor, son mari et sa fille Pearl, vinrent occuper un appartement voisin. Herman rĂ©ussit rapidement Ă sâattirer les faveurs de la mĂšre, qui devint bientĂŽt sa maitresse. Julia et Pearl Connor En 1888, tout le monde parlait dĂ©jĂ de la future Exposition Universelle qui devait avoir lieu en 1893 et y voyant quelques opportunitĂ©s, Herman dĂ©cida de faire construire un hĂŽtel sur le grand terrain vague qui se trouvait juste en face de sa pharmacie. Il en Ă©tait le seul architecte, personne dâautres nâen connaissait les plans exacts, pas mĂȘme Benjamin Pitezel, un repris de justice avec lequel il Ă©tait associĂ© et qui lui obĂ©issait en tout. Dâune extraordinaire maniĂšre, durant les travaux, il ne paya personne, jouant de ses deux noms, se faisant livrer les matĂ©riaux par diffĂ©rentes entreprises et embauchant de nouveaux ouvriers dĂšs quâils rĂ©clamaient leur salaire. Deux ans plus tard, quand le bĂątiment fut achevĂ©, il Ă©tait tellement impressionnant que ses voisins le surnommĂšrent Le ChĂąteau de Holmes. LâhĂŽtel avait Ă©tĂ© entiĂšrement meublĂ© Ă crĂ©dit mais aprĂšs plusieurs Ă©chĂ©ances sans le moindre paiement, la fabrique de meubles envoya des hommes afin de rĂ©cupĂ©rer ses biens. Herman, qui avait envisagĂ© cette possibilitĂ©, se fit alors aider de son associĂ© pour tous les entasser dans une grande salle sans fenĂȘtre, dont il fit plĂątrer les portes et quâil recouvrit ensuite de papier peint, la rendant ainsi indiscernable. Pendant des heures, les dĂ©mĂ©nageurs fouillĂšrent le bĂątiment sans pouvoir trouver trace des meubles qui ne lui avaient, affirma Herman, jamais Ă©tĂ© livrĂ©s. Peu de temps aprĂšs, il se porta acquĂ©reur dâun immense coffre-fort, quâil fit dĂ©livrer dans son bureau, sans le payer bien Ă©videmment. Quelques temps plus tard, quand le vendeur voulut le rĂ©cupĂ©rer, il sâaperçut que le coffre-fort ne passait plus par lâembrasure de la porte, son nouveau propriĂ©taire ayant fait remplacer la grande porte de son bureau par une plus petite. Comme lâhomme insistait pour lâemporter, Herman le menaça dâun procĂšs si jamais il venait Ă endommager son hĂŽtel, et le coffre-fort resta Ă sa place. Le ChĂąteau de Holmes Le 1er juin 1891, Herman vendit sa pharmacie et sâinstalla au chĂąteau. Peu de temps aprĂšs, accusant sa femme dâadultĂšre, le mari de Julia abandonna le domicile conjugal et demanda le divorce. La jeune femme emmĂ©nagea alors chez son amant, et elle y resta jusquâĂ ce quâil apprenne quâelle Ă©tait enceinte de leur enfant. Herman, qui commençait Ă se lasser de Julia, lui dĂ©clara alors quâil lâĂ©pouserait si elle se dĂ©barrassait du bĂ©bĂ©, quâelle ne pouvait pas garder car il Ă©tait la preuve de son infidĂ©litĂ©. La jeune femme accepta sa proposition, et Ă la veille de NoĂ«l 1891, aprĂšs avoir couchĂ© sa fille, elle suivit son amant jusquâĂ la piĂšce secrĂšte oĂč devait se pratiquer lâavortement. Endormie au chloroforme, Julia ne se rĂ©veilla jamais, et quand il eut fini, il fit la mĂȘme chose pour la petite Pearl. Au moment oĂč il terminait ses atroces manĆuvres, Herman remarqua que horloge sonnait minuit. Alors, en ce matin de NoĂ«l, il disposa immĂ©diatement des corps. Quand Herman rencontra Emeline Cigrand, elle travaillait comme stĂ©nographe chez M. Keeley. Il lâembaucha comme secrĂ©taire, la courtisa pendant quelques temps puis il lui demanda sa main et elle accepta de la lui donner. Mais quelques temps plus tard, dans les premiers jours de dĂ©cembre 1892, ses sentiments pour lui commencĂšrent Ă changer, et elle commença Ă parler de le quitter. Alors un jour, il lui demanda innocemment de venir dans son bureau afin de rĂ©cupĂ©rer un document dans son immense coffre-fort, et dĂšs quâelle franchit la porte, il la referma rapidement derriĂšre elle. Il avait versĂ© de lâacide au fond du coffre, aussi mourut-elle de cette maniĂšre, mais elle laissa son empreinte sur la porte, ce quâil nâavait prĂ©vu, indiquant clairement quâelle avait Ă©tĂ© assassinĂ©e Ă cet endroit. A ceux qui sâĂ©tonnaient de sa disparition, Herman rĂ©pondit quâelle avait Ă©pousĂ© Robert Phelps, un jeune homme de Chicago. Peu de temps aprĂšs, la famille dâEmeline reçut un faire-part de ses noces, qui indiquait quâelle sâĂ©tait mariĂ©e le 7 dĂ©cembre et le journal local reprit la nouvelle, joignant Ă cette annonce les fĂ©licitations de ses amis. Puis, quelques semaines plus tard, lâĂ©cole mĂ©dicale de LaSalle reçut un nouveau squelette. Herman avait fait la connaissance de Minnie Williams, une riche hĂ©ritiĂšre texane, lors dâune visite Ă Boston et lorsquâil lui proposa de venir sĂ©journer chez lui Ă Chicago, elle accepta son offre. Minnie Williams Herman usa alors de ses charmes, comme il savait si bien le faire, et bientĂŽt la jeune femme tomba amoureuse de lui. Minnie Ă©crivit alors Ă sa sĆur Anna, avec qui elle entretenait une correspondance rĂ©guliĂšre, lui expliquant ses sentiments pour Harry Gordon, lâun des faux noms du docteur, mais la rĂ©ponse quâelle reçut fut loin dâĂȘtre celle quâelle espĂ©rait. Au lieu de se rĂ©jouir pour elle, Anna se montrait mĂ©fiante, et craignant que ce M. Gordon ne soit pas lâhomme quâil semblait ĂȘtre, elle lui faisait part de ses doutes. EffrayĂ© par cet imprĂ©vu, qui risquait de faire capoter ses odieux projets, Herman se maria prĂ©cipitamment avec Minnie, en prĂ©sence dâun faux prĂ©dicateur, puis il proposa Ă la jeune femme dâinviter sa sĆur Ă Chicago afin quâelle fasse sa connaissance et juge par elle-mĂȘme. En juillet, Anna fut remarquĂ©e aux alentours de lâhĂŽtel puis quelques semaines plus tard, Herman leur proposa de partir en Europe et la jeune femme Ă©crivit une lettre Ă sa tante » Ma sĆur, mon beau-frĂšre Harry et moi allons en voyage Ă New York, puis Ă Londres et Ă Paris. Si je me plais en Europe, jây resterai pour Ă©tudier les beaux-arts. Mon beau-frĂšre Harry vous fait dire de ne pas vous inquiĂ©ter si vous ne recevez pas de mes nouvelles⊠Il sâoccupera de moi⊠Avant de partir, Herman expliqua aux deux femmes quâil avait quelques affaires Ă rĂ©gler et demandant leur aide, il les envoya chercher des papiers dans une certaine piĂšce. A peine y Ă©taient-elles entrĂ©es que la porte se refermait derriĂšre elles. Personne ne revit jamais les sĆurs Williams. De mai Ă octobre 1893, 26 millions de visiteurs visitĂšrent lâExposition Universelle et durant cette pĂ©riode, lâhĂŽtel afficha complet en permanence. Herman choisissait soigneusement sa clientĂšle, prĂ©fĂ©rant louer ses chambres aux jeunes et jolies femmes esseulĂ©es, si possible fortunĂ©es, qui Ă©taient de passage en ville. Une cinquantaine nâen seraient jamais reparties. Officiellement, le ChĂąteau proposait plusieurs commerces au rez-de-chaussĂ©e, parmi lesquels la pharmacie du docteur, et un hĂŽtel composĂ© dâune salle dâattente, dâune salle de rĂ©ception et de plusieurs chambres mais derriĂšre cette façade respectable, se trouvaient une multitude de piĂšces secrĂštes, dont tout le monde, mis Ă part Herman, ignorait lâexistence. Lors de la construction du ChĂąteau, il avait changĂ© dâentrepreneur Ă plusieurs reprises afin que personne ne puisse se rendre compte de ses Ă©tranges dispositions. Le bĂątiment Ă©tait un vĂ©ritable labyrinthe de plus de cent piĂšces pourvues de trappes, de portes dissimulĂ©es, dâescaliers escamotables, de passages secrets et dâune foule dâautres bizarreries inquiĂ©tantes destinĂ©es Ă servir ses desseins meurtriers. Des judas Ă©taient dissimulĂ©s derriĂšre des miroirs sans tain, par lesquels il Ă©tait possible dâobserver ce qui se passait dans les chambres des clientes, et les lames du parquet Ă©taient recouvertes de contacts Ă©lectriques branchĂ©s Ă un tableau indicateur installĂ© dans le bureau du Dr Holmes. Personne ne pouvait bouger sans quâil nâen soit immĂ©diatement averti. Si Herman faisait disparaitre de nombreuses femmes parmi ses clientes, il agissait de la mĂȘme maniĂšre avec ses employĂ©es, dont beaucoup nâĂ©taient engagĂ©es quâĂ la condition de souscrire une police dâassurance-vie quâil payait et dont il Ă©tait lâunique bĂ©nĂ©ficiaire. Il aimait Ă torturer ses victimes, quâil violait parfois, les tuant de diffĂ©rentes façons, suivant son humeur. Il les empoisonnait, les asphyxiait dans des chambres insonorisĂ©es Ă©quipĂ©es de jets de gaz quâil pouvait commander depuis ses appartements, ou les enfermait dans lâĂ©norme coffre de banque qui se trouvait prĂšs de son bureau, prenant plaisir Ă les Ă©couter crier quand prises de panique, elles commençaient Ă suffoquer. Herman pouvait assassiner dans nâimporte quelle piĂšce de son chĂąteau et se dĂ©barrasser rapidement des corps grĂące Ă un monte-charge et Ă deux conduits qui traversaient les deux Ă©tages de la maison et menaient au sous-sol. Dans cet endroit sordide, se trouvaient une table de dissection, de nombreux instruments chirurgicaux, un four crĂ©matoire, une cuve dâacide sulfurique, des bouteilles de divers poisons, un rack dâĂ©tirement moyenĂągeux et tout le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă sa sinistre besogne. La plupart du temps, Herman dissĂ©quait les cadavres de ses victimes et revendait leurs organes et leurs squelettes Ă des Ă©coles de mĂ©decine, avec lesquelles il gardait des relations, mais parfois il les incinĂ©rait dans le four, qui Ă©tait assez grand pour recevoir un corps entier, les dissolvait dans la cuve dâacide, ou les plongeait directement dans lâune des fosses de chaux vive du deuxiĂšme sous-sol. Avant de les tuer, souvent il demandait Ă ses victimes dâĂ©crire des lettres Ă leurs parents ou Ă leurs amis, qui indiquaient quâelles sâĂ©taient rendues ici ou lĂ , loin de son hĂŽtel, afin que leur absence ne soit pas immĂ©diatement remarquĂ©e. Deux femmes Ă©taient venues chez lui, dont lâune Ă©tait enceinte, Ă qui il promit de les hĂ©berger gratuitement si elles acceptaient dâĂ©crire une lettre. Bien Ă©videmment, Ă peine avaient-elle signĂ©, quâil les assassinait. Dans sa confession, Herman Ă©crivit, parlant de ces deux femmes » CâĂ©tait deux morts particuliĂšrement tristes, Ă la fois car les victimes Ă©taient exceptionnelles droites et vertueuses et parce que Mme Sarah Cook, si elle avait vĂ©cu, serait bientĂŽt devenue mĂšre. Au cours de lâannĂ©e 1893, la police rendit visite Ă Herman, pour une histoire de fausse monnaie oĂč son nom avait Ă©tĂ© citĂ©. Lors de cette visite, les policiers aperçurent diffĂ©rents paquets, sans deviner quâils dissimulaient des morceaux de corps. » Ils mâont demandĂ© le contenu de deux petits tonneaux. Je leur ai donnĂ© de fausses rĂ©ponses et juste aprĂšs cela, jâai commencĂ© leur destruction pour le feu. Peu de temps aprĂšs, Herman succomba aux charmes de Georgiana Yoke, une femme de lâIndiana quâil Ă©pousa le 9 janvier 1894, utilisant le nom dâHenry Howard. Au cours de cette mĂȘme pĂ©riode, il devint lâamant de Julia Smythe, la femme de Ned Connor, lâun de ses employĂ©s, qui disparut mystĂ©rieusement, comme la plupart des femmes qui avaient le malheur de lâapprocher. LâĂ©conomie connut alors une pĂ©riode de rĂ©cession, et lâhĂŽtel une pĂ©riode difficile. Herman, qui nâĂ©tait jamais Ă court dâidĂ©es pour escroquer les assurances, leur rĂ©clama une forte somme pour un incendie quâil avait lui-mĂȘme allumĂ© au dernier Ă©tage du chĂąteau, mais cette fois, son plan fut un lâĂ©chec. Lors de lâenquĂȘte qui sâen suivit, les envoyĂ©s de la compagnie dâassurance dĂ©couvrirent que le feu avait commencĂ© dans six endroits diffĂ©rents, et pris de panique, Herman sâenfuit prĂ©cipitamment. Quelques temps plus tard, accompagnĂ© de Benjamin Pitezel, son fidĂšle homme de main, il rĂ©apparut Ă Forth Woth, au Texas, oĂč il avait hĂ©ritĂ© des biens de deux sĆurs quâil avait assassinĂ©es aprĂšs avoir promis le mariage Ă lâune dâelle. Il songea un moment Ă construire un nouveau ChĂąteau comme celui de Chicago, mais aprĂšs avoir tentĂ© dâescroquer certains membres de la famille des deux sĆurs, qui se montrĂšrent particuliĂšrement inhospitaliers, il dut sâenfuir Ă cheval. Herman Holmes et Benjamin Pitezel En juillet 1894, pour la premiĂšre fois de sa vie, Herman fut arrĂȘtĂ© et briĂšvement incarcĂ©rĂ© Ă Saint-Louis pour une petite histoire dâescroquerie sans grande importance. Durant son passage en prison il fit la connaissance de Marion Hedgepeth, un voleur de train qui purgeait une peine de 25 ans. Herman avait concoctĂ© un plan visant Ă escroquer une compagnie dâassurance de 10 000$ en prenant une assurance-vie pour lui-mĂȘme et en feignant sa propre mort. Il promit Ă son codĂ©tenu une commission de 500$ sâil lui donnait le nom dâun avocat de confiance et lâhomme lui indiqua alors un jeune avocat de Saint-Louis, qui sâappelait Jeptha Howe. Lâavocat trouva lâidĂ©e brillante mais une fois le forfait accompli, la compagnie dâassurance se montra mĂ©fiante et refusa de payer. Voulant Ă©viter les problĂšmes, Herman prĂ©fĂ©ra ne pas insister et il prĂ©para un plan similaire avec son complice, Benjamin Pitezel. Ce dernier accepta de simuler sa propre mort afin que sa femme puisse toucher les 10 000$ de lâassurance-vie, quâelle devrait ensuite partager avec Herman et Jeptha Howe, lâavocat. Le plan devait se dĂ©rouler Ă Philadelphie. Benjamin Pitezel devait jouer le rĂŽle de BF Perry, un inventeur, qui allait ĂȘtre tuĂ© et dĂ©figurĂ© dans lâexplosion de son laboratoire, et Herman devait trouver un cadavre qui puisse se confondre avec celui de son ami. Pensant probablement se simplifier la tĂąche, Herman assassina Benjamin Pitezel, le faisant brĂ»ler vif, puis il prĂ©para la scĂšne de lâaccident comme ils lâavaient prĂ©vu. Le mardi 4 septembre 1884, lâun de ses voisins dĂ©couvrit M. Perry, le visage mĂ©connaissable, et mĂȘme si pour le mĂ©decin lĂ©giste certains dĂ©tails paraissaient douteux, le mort avait des traces de chloroforme dans le corps, la police en conclut nĂ©anmoins Ă un accident. Herman retourna ensuite auprĂšs de Mme Pitezel, lui expliqua que son mari sâĂ©tait rĂ©fugiĂ© Ă MontrĂ©al puis, en compagnie dâAlice, lâune des filles Pitezel, il alla reconnaitre le corps, permettant ainsi Ă la veuve de rĂ©cupĂ©rer les 10 000$ de lâassurance. En octobre 1894, Marion Hedgepeth, lâancien compagnon de cellule dâHerman, celui qui lui avait conseillĂ© Jeptha Howe comme avocat, appela un gardien pour lui confier une Ă©trange histoire. Lâhomme, qui avait entendu dire que la fraude Ă lâassurance avait Ă©tĂ© un succĂšs, Ă©tait frustrĂ© de ne pas avoir touchĂ© ses 500$, et il avait dĂ©cidĂ© de se venger. Marion Hedgepeth et Franck Geyer Peu de temps aprĂšs, avertie du subterfuge, la compagnie dâassurance demanda Ă lâagence Pinkerton de Philadelphie dâenquĂȘter sur lâaffaire, et Franck Geyer, dĂ©tective privĂ©, se mit Ă la recherche de M. Holmes, de Mme Pitezel et de ses cinq enfants sans pouvoir en trouver aucun. Interrogeant divers tĂ©moins, lâenquĂȘteur finit par apprendre que M. Holmes avait sĂ©parĂ© la mĂšre de certains de ses enfants puis quâil lui avait proposĂ© de lâaccompagner Ă Chicago sous prĂ©texte de les rĂ©unir. Faisant monter sĂ©parĂ©ment sa propre femme, qui ignorait tout de ses manigances, les trois enfants et Mme Pitezel dans le mĂȘme train sans que jamais ils ne se rencontrent, Herman les avait conduits Ă Cincinnati, les installant dans des hĂŽtels diffĂ©rents, quâil visitait tour Ă tour. Mme Holmes et Mme Pitezel semblaient sâĂȘtre Ă©vaporĂ©es Ă Cincinnati, mais lâenquĂȘteur retrouva aisĂ©ment la trace de M. Holmes, qui sâĂ©tait rĂ©fugiĂ© dans un chalet dâIndianapolis avec les trois enfants. Dans cette maison, il dĂ©couvrit les dents et des morceaux dâos du jeune Howard Pitezel dans une cheminĂ©e. Apparemment, son meurtrier avait dĂ©coupĂ© son corps avant de le brĂ»ler. LâenquĂȘteur suivit la piste du suspect jusquâĂ Detroit, puis Ă Toronto, oĂč il le perdit. En dĂ©sespoir de cause, lâenquĂȘteur fit alors passer un appel Ă tĂ©moin dans les journaux et un homme, qui trouvait louche le comportement dâun des locataires, rĂ©pondit Ă cette annonce. Quand il dĂ©couvrit les corps dĂ©composĂ©s dâAlice et de Nellie enterrĂ©s dans une cave au 16 de la rue Saint-Vincent, le dĂ©tective comprit alors que le tueur voulait se dĂ©barrasser de toute la famille Pitezel. Et il avait raison. Craignant que la jeune Alice, alors ĂągĂ©e de 14 ans, ait reconnu le corps de son pĂšre lors de lâidentification, Herman avait dĂ©cidĂ© rĂ©gler le problĂšme Ă sa maniĂšre. Il avait tuĂ© les deux jeunes filles en les enfermant dans un grand coffre, quâil avait ensuite rempli de gaz, puis il avait coupĂ© les pieds de Nelly, qui avait un pied bot, pensant quâainsi la police ne pourrait jamais les identifier. Les corps Ă©taient dans un tel Ă©tat que lorsque Carrie Pitezel fut appelĂ©e pour identifier ses filles, elle ne reconnut Nellie quâĂ son Ă©paisse tresse brune. Alice, Nellie et Howard Le dĂ©tective remonta Ă Chicago, visita la derniĂšre adresse officielle de M. Holmes, mais il nây habitait plus et personne ne savait ce quâil Ă©tait devenu. Cependant, il nâavait pas fait le voyage pour rien, car des tĂ©moins lui apprirent que lâhomme Ă©tait docteur. Fouillant dans les archives de lâIllinois, Frank Geyer retrouva un diplĂŽme dĂ©livrĂ© Ă son nom dans le New Hampshire, et il sâempressa de sây rendre. Malheureusement, personne ne semblait connaitre de M. Holmes ou en avoir entendu parler. Le dĂ©tective commença alors Ă dĂ©crire le suspect, indiquant quâil Ă©tait un bel homme bien habillĂ©, mince, aux cheveux noirs, qui portait une barbe et parlait particuliĂšrement bien, et tout le monde reconnut Herman Mudgett. LâenquĂȘteur se prĂ©cipita Ă son domicile, pensant lây trouver, mais il nây Ă©tait pas et sa femme, qui semblait tout ignorer des sombres activitĂ©s de son mari, lui rĂ©pondit en toute innocence que M. Holmes Ă©tait inventeur, et quâil travaillait un peu partout dans le pays. En fait, Ă ce moment mĂȘme, il se trouvait Ă Boston. Le 17 novembre 1894, Herman Ă©tait arrĂȘtĂ© Ă Boston, en compagnie de Mme Pitezel. Il commença par clamer son innocence, puis il avoua avoir fraudĂ© la compagnie dâassurance, aidĂ© par Benjamin Pitezel. Lorsque le dĂ©tective lui demanda oĂč se trouvait son complice, Herman, lâair affligĂ©, lui rĂ©pondit que le pauvre homme sâĂ©tait suicidĂ© et quâil avait dĂ©cidĂ© de se servir de son corps plutĂŽt que de chercher un autre cadavre. InterrogĂ©e Ă son tour, Mme Pitezel avoua avoir participĂ© Ă la fraude, mais elle semblait tout ignorer du sort de son mari et de celui de ses trois enfants, quâelle nâaurait pas tardĂ© Ă rejoindre si la police nâĂ©tait pas intervenue. De plus, de lâargent de lâassurance, elle nâavait touchĂ© que 500$, Herman ayant gardĂ© la somme restante. Quand ils fouillĂšrent le ChĂąteau, les policiers furent horrifiĂ©s de ce quâils y dĂ©couvrirent. Au sous-sol, prĂšs dâune table de dissection ensanglantĂ©e, des crĂąnes, une omoplate, des cĂŽtes, un morceau de hanche et dâinnombrables autres vestiges jonchaient le sol. Dans une cuve dâacide, des os achevaient de se dissoudre, et au deuxiĂšme sous-sol, sâouvraient trois grandes fosses remplies de restes humains impossible Ă identifier. Les cadavres avaient Ă©tĂ© ensevelis dans de la chaux vive et ils formaient une masse inextricable, dâoĂč sortait parfois un os, ou la robe dâune fillette. Dans des caves adjacentes, se trouvaient des vĂȘtements tachĂ©s de sang, des sous-vĂȘtements, des montres, des boutons, des chaussures, et sous lâescalier, un ballon Ă©tait rempli de cheveux de femmes laissait deviner lâampleur de lâhorrible entreprise du Dr Holmes. Le procĂšs dâHerman Mudgett, alias Holmes, se tint Ă Philadelphie peu avant Halloween 1895. Il ne dura que six jours, mais il connut un succĂšs retentissant. Le 28 octobre 1895, le jury dĂ©libĂ©ra pendant deux heures et demi seulement avant de le dĂ©clarer coupable des meurtres de Benjamin Pitezel et de ses enfants. Ils avouĂšrent ensuite sâĂȘtre entendus sur le verdict en une minute, mais ĂȘtre restĂ©s plus longtemps » pour sauver les apparences . Le 30 novembre, sans mĂȘme quâil soit poursuivi pour les meurtres du chĂąteau, le juge condamna Herman Ă la peine de mort. Suite Ă cette condamnation, il avoua 27 meurtres Ă Chicago, Indianapolis et Toronto, et six tentatives. Pour troubler les esprits, il sâaccusa de meurtres quâil nâavait pas commis et dont les prĂ©tendues victimes Ă©taient toujours en vie, prenant grand soin de dissimuler certains des siens. MĂȘme sâil est impossible de donner le chiffre exact de ses victimes, il aurait, en rĂ©alitĂ©, tuĂ© une centaine de personnes. Lors de son sĂ©jour en prison, Herman usa de son charme pour sympathiser avec les gardiens, qui lui accordĂšrent un grand nombre de faveurs. Le prisonnier pouvait lire le journal, porter ses propre vĂȘtements et mĂȘme obtenir de la nourriture de lâextĂ©rieur. AprĂšs son procĂšs, le condamnĂ© fit appel, mais le gouverneur refusa dâintervenir et en mars 1896, la Cour SuprĂȘme confirma la sentence. DiffĂ©rents journaux proposĂšrent alors de lâargent Ă Herman en Ă©change de ses aveux, et il leur livra divers rĂ©cits, parfois contradictoires, de sa vie. Au dĂ©but, il se dĂ©clara innocent puis se ravisant, il prĂ©tendit ĂȘtre possĂ©dĂ© par Satan, affirmant mĂȘme se transformer en dĂ©mon au moment de ses crimes. HorrifiĂ©e, la foule se bouscula pour voir les dessins de son crĂąne et lire la description de sa mĂ©tamorphose vers le mal » Mon apparence prend une forme Satanique prononcĂ©e⊠Ma tĂȘte et mon visage sâallongent graduellement. Je crois rĂ©ellement que je me transforme pour prendre le visage du Diable lui-mĂȘme, mais la similitude nâest pas encore complĂšte. En fait, je suis convaincu de ne plus rien avoir dâhumain en moi . Il mentait si bien que personne ne pouvait parvenir Ă dĂ©mĂȘler la vĂ©ritĂ© du mensonge. Il raconta Ă©galement la façon dont il avait assassinĂ© diffĂ©rentes victimes, soulignant quâĂ ses yeux, le meurtre de Benjamin Pitezel avait Ă©tĂ© le plus amusant de tous » Benjamin Pitezel Ă©tait un idiot inintelligent qui faisait tout ce que je lui disais. De la premiĂšre heure de notre rencontre, avant mĂȘme que je sache quâil avait une famille qui allait, plus tard, mâoffrir dâautres victimes Ă la grande satisfaction de ma soif de sang, jâavais intention de le tuer. Je lui ai fait prendre une police dâassurance-vie, avec moi comme bĂ©nĂ©ficiaire secondaire, et je lui ai dit que nous allions escroquer une compagnie dâassurance en simulant sa mort. Au lieu de cela, je lâai tuĂ©. Il a Ă©tĂ© brĂ»lĂ© Ă mort par votre serviteur. Jamais il nâĂ©mit le moindre regret. Juste avant son exĂ©cution, deux prĂȘtres catholiques lui rendirent visite dans sa cellule et mĂȘme sâil accepta de communier, il refusa de se repentir pour ses crimes. Le jour de son exĂ©cution Ă la Prison de Moyamensing, le 7 mai 1896, une foule immense se pressait devant les portes, ce qui obligea la police Ă intervenir. Les gens semblaient animĂ©s dâune fascination morbide, un certain nombre de billets avaient Ă©tĂ© distribuĂ©s, mais le double sâĂ©taient prĂ©sentĂ©s. Ils plaisantaient, colportant de grossiĂšres plaisanteries quand brusquement, debout sur lâĂ©chafaud, Herman se mit Ă parler et le silence se fit. Il fit alors une brĂšve dĂ©claration, niant avoir tuĂ© Benjamin Pitezel ou ses enfants puis, comme les mains du bourreaux tremblaient, il ironisa, charmant comme Ă son habitude » Prenez votre temps vieil homme. Certains affirmĂšrent quâil nâĂ©tait pas mort instantanĂ©ment et que son corps avait tressautĂ© pendant 15 minutes au bout de la corde, obligeant les Ăąmes sensibles Ă dĂ©tourner le regard, mais dans le journal The Inquirer, un article du jour rapportait » La mort a Ă©tĂ© misĂ©ricordieuse envers lâhomme qui avait, dans sa vie, montrĂ© si peu de misĂ©ricorde. Pendant quelques minutes, il y a eu un lĂ©ger battement du pouls, mais le mourant ne ressentait aucune douleur. Avec la retombĂ©e du piĂšge, son cou avait Ă©tĂ© brisĂ©. Avant sa mort, son corps avait fait lâobjet dâun dĂ©bat, certains instituts voulant acheter son cerveau, mais Herman sây Ă©tait farouchement opposĂ© et il avait donnĂ© des instructions trĂšs prĂ©cises aux pompes funĂšbres. Selon ses derniĂšres volontĂ©s, lâentrepreneur remplit son cercueil de ciment, dĂ©posa son corps Ă lâintĂ©rieur, et le recouvrit dâune nouvelle couche de ciment. Puis, une fois le cercueil descendu en terre, du bĂ©ton vint sceller la tombe, qui fut ensuite recouverte dâherbe tendre. A sa demande, aucune stĂšle ne vint marquer lâemplacement de sa tombe, qui se trouve toujours quelque part, au cimetiĂšre Holy Cross. Herman, qui avait dissĂ©quĂ© tant de cadavres durant sa triste carriĂšre, avait pris toutes ces dispositions pour Ă©viter que des voleurs ne sâemparent de son corps car il Ă©tait terrifiĂ© Ă lâidĂ©e que quelquâun le puisse le traiter de la mĂȘme maniĂšre. Peu de temps aprĂšs sa mort, Frank Geyer, le dĂ©tective qui avait permis son arrestation, Ă©crivit un livre relatant toute lâaffaire The Holmes-Pitezel case; a history of the greatest crime of the century and of the search for the missing Pitezel children. Certaines lĂ©gendes suivirent son exĂ©cution. Lâune dâelle affirmait que la foudre avait retentit dans le ciel au moment prĂ©cis oĂč la corde lui avait brisĂ© la nuque, et une autre, plus inquiĂ©tante encore, rapportait quâil continuait sa sinistre tĂąche depuis lâAu-DelĂ . Peu de temps aprĂšs que le corps dâHerman ait Ă©tĂ© enseveli sous deux tonnes de bĂ©ton, la mort frappa un nombre nombre de personnes impliquĂ©es dans son procĂšs, laissant Ă penser que le condamnĂ© se vengeait de ceux quâil estimait responsables de son exĂ©cution. Cette rumeur Ă©tait surnommĂ©e La MalĂ©diction dâHolmes, et elle Ă©branla les esprits les plus sceptiques. Le 7 mars 1914, le Chicago Tribune rapporta quâavec la mort de lâancien gardien du chĂąteau, Pat Quinlan, qui sâĂ©tait suicidĂ© en prenant de la strychnine, les mystĂšres de la grande demeure resteraient inexpliquĂ©s. Ses parents affirmĂšreFnt que leur fils Ă©tait hantĂ© depuis plus mois, et quâil ne pouvait plus dormir. Quand au chĂąteau, en aoĂ»t 1895, il avait Ă©tĂ© victime dâun mystĂ©rieux incendie, et il fut finalement rasĂ© en 1938. » Je suis nĂ© avec le diable en moi. Je ne pouvais nier le fait que jâĂ©tais un assassin, pas plus que le poĂšte ne peut nier lâinspiration qui le pousse Ă chanter. Le jour oĂč je suis nĂ©, le Malin se tenait debout prĂšs du lit, et il a toujours Ă©tĂ© avec moi depuis. » HH Holmes Source Murderpedia et autres.
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Famille Turpin la maison de l'horreur Documentaire 2018 Disponible sur Prime Video Le 14 janvier 2018, le monde dĂ©couvre ce que l'on appellera ensuite 'la maison de l'horreur', celle de la famille Turpin. C'est aprĂšs la fuite d'une des filles que l'on dĂ©couvre les conditions de vie de ces 13 enfants affamĂ©s, enchaĂźnĂ©s et battus. En vedette Soledad O'Brien Similaires Distribution et Ă©quipe technique Ă propos Famille Turpin la maison de l'horreur DOCUMENTAIRE Le 14 janvier 2018, le monde dĂ©couvre ce que l'on appellera ensuite 'la maison de l'horreur', celle de la famille Turpin. C'est aprĂšs la fuite d'une des filles que l'on dĂ©couvre les conditions de vie de ces 13 enfants affamĂ©s, enchaĂźnĂ©s et battus. Informations Studio NBCUniversal Genre Documentaire Sortie 2018 ClassĂ© -10 © 2018 Oxygen Cable LLC ALL RIGHTS RESERVED Langues Audio original Anglais Ătats-Unis Sous-titres Anglais Ătats-Unis Sous-titres codĂ©s et SM
SynopsisBande-annonceGenre Documentaire - Société Durée 55 min. -10 Synopsis Le 14 janvier 2018, le monde découvre ce que l'on appellera par la suite la maison de l'horreur», celle de la famille Turpin. David et Louise Turpin vivent en Californie avec leurs 13 enfants ùgés de 2 à 29 ans. C'est aprÚs la fuite d'une des filles du couple qui appelle les secours, que l'on découvre les conditions de vie de ces 13 enfants Affamés, enchainés, battus et humiliés. Ce documentaire, avec l'aide de personnes proches de l'affaire, revient sur ce fait divers qui a choqué le monde Bande-annonce Vous regardez Famille Turpin la maison de l'horreur. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes.
Film Complet Français1999 FilmLa Maison de lâ de films VotesDate de sortie 1999-10-29Production Warner Bros. Pictures / Dark Castle Entertainment / Buena Vista International / Page Wiki Maison de lâhorreurGenre HorreurMystĂšreThrillerLe richissime Steven Price dĂ©cide de fĂȘter lâanniversaire de sa femme infidĂšle, Evelyn, dans le nouveau parc dâattractions sur le thĂšme de lâhorreur et du surnaturel quâil vient dâinaugurer. A la grande surprise de Price, les personnes qui se prĂ©sentent ne sont pas celles quâil a invitĂ©es. Inexplicablement, les convives et leurs hotes se retrouvent prisonniers de lâinquiĂ©tante demeure. Sâagit-il dâun tour macabre ou dâune rĂ©alitĂ© beaucoup plus effrayante? La Maison de lâhorreur Streaming en FrancaisTitre original House on Haunted HillPopularitĂ© 93 MinutesSlogan La Maison de lâhorreur Streaming en Francais. La Maison de lâhorreur streaming francais. La Maison de lâhorreur regarder La Maison de lâhorreur online gratuit Regardez un film en ligne Ă travers les meilleures vidĂ©os HD 1080p gratuites sur ordinateur de bureau, ordinateur portable, ordinateur portable, tablette, iPhone, iPad, Mac Pro et plus Maison de lâhorreur â Acteurs et actriceLa Maison de lâhorreur â Bande annonce Streaming en FrancaisFilm CompletDans une catĂ©gorie similaire
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